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Retards sur les missions Artemis : Boeing licencie à son usine d'assemblage de Michoud

Boeing a annoncé la suppression d'emplois à l'usine d'assemblage Michoud à la Nouvelle-Orléans Est. Ces suppressions d'emplois devraient ...
PAR ASTEUR.LA, SYNTHESE



Boeing a annoncé la suppression d'emplois à l'usine d'assemblage Michoud à la Nouvelle-Orléans Est. Ces suppressions d'emplois devraient également affecter des centaines d'employés de Boeing dans ses usines de fusées en Alabama et en Floride. Cette annonce intervient en raison de retards dans les missions lunaires Artemis II et III de la NASA. Boeing dirige le développement de l'étage central de la fusée Space Launch System (SLS). Ces retards ont conduit Boeing à réduire ses activités pour les programmes SLS core stage et Exploration Upper Stage alors qu'ils passent du développement à la production.

Boeing emploie près de 1 100 personnes dans plusieurs installations en Louisiane, dont la majorité sont basées à Michoud. Seule une partie de ces emplois sera supprimée. Boeing va s'efforcer de réaffecter autant d'employés que possible afin de minimiser les pertes d'emplois. Les suppressions d'emplois sont un coup dur pour la Nouvelle-Orléans-Est, qui a du mal à créer des emplois et du commerce dans la région. L'an passé, La Nouvelle-Orléans Est avait déjà été marquée par la fermeture des activités de brassage de Faubourg Brewing dont les installations neuves sont en vente aujourd'hui.

La mission de survol lunaire en équipage Artemis II a été retardée d'environ un an, soit en septembre 2025. La mission d'atterrissage lunaire Artemis III est elle désormais prévue pour septembre 2026, bien que des retards supplémentaires soient possibles. La NASA est confrontée à des contraintes budgétaires et l'agence pourrait devoir utiliser les futurs financements SLS pour soutenir d'autres priorités, ce qui complique encore davantage la situation. Le programme Artemis de la NASA est conçu pour renvoyer des équipages habités sur la Lune et, éventuellement, sur Mars.

En France : Le programme spatial français (CNES) est moins ambitieux que celui des Etats-Unis. Il se développe dans le cadre européen (ESA) dont il est l'un des moteurs. Paris contribu notamment au programme Ariane. Le CNES travaille néanmoins sur des projets de souveraineté et de défense (programme Optique), sur des projets scientifiques et d'exploration avec l'ESA et la NASA (missions Perseverance et SWOT), sur des projets de compétitivité économique (plan France 2030) et sur des projets de coopération internationale.
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