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Feu vert de la justice pour le site d'exportation de GNL de Commonwealth LNG

La Cour d'appel du 5e circuit des États-Unis a confirmé les permis de pollution atmosphérique délivrés par les régulateurs environnementaux ...
PAR ASTEUR.LA, VENDREDI 3 MAI 2024

Crédit : Image par Pixabay

La Cour d'appel du 5e circuit des États-Unis a confirmé les permis de pollution atmosphérique délivrés par les régulateurs environnementaux de Louisiane pour le projet d'installation d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) de Commonwealth LNG. Le tribunal a estimé que les régulateurs environnementaux de l'État avaient correctement délivré les permis pour ce projet de terminal d'exportation de GNL situé dans la paroisse de Cameron, en Louisiane. L'installation fait partie des 11 projets de gaz naturel liquéfié déjà construits, approuvés ou proposés dans le sud-ouest de la Louisiane. Ces projets suscitent une forte opposition de la part des groupes environnementaux dont Sierra Club à l'origine du recour. D'autres projets sont également prévus pour la paroisse de Plaquemines.

Commonwealth LNG est une nouvelle installation majeure d’exportation de GNL. Le site aura une capacité d'exportation totale de 9,3 millions de tonnes par an (Mtpa) de GNL. L'installation comprendra six unités de liquéfaction, chacune d'une capacité de 1,4 Mtpa, ainsi que six réservoirs de stockage de GNL et un terminal maritime pour accueillir les méthaniers. L'usine sera connectée aux gazoducs existants avec la capacité de fournir environ 40,8 millions de mètres cubes par jour de gaz naturel à l'installation. Le projet a obtenu plusieurs accords d'achat de GNL à long terme, notamment avec Woodside, Summit Oil and Shipping, Gunvor et EQT Corporation. La construction devrait débuter au premier semestre 2024, tandis que les opérations commerciales devraient démarrer en 2027.

Le terminal de GNL de Commonwealth représente un investissement majeur de 4 milliards de dollars. Il devrait accroître la capacité d’exportation de GNL de la région et y amener un bienfait économique. Le ministère américain de l'Énergie (DOE) a réalisé plusieurs études sur les impacts macroéconomiques de l'augmentation des exportations américaines de GNL. Ces études comprennent les effets potentiels sur le marché énergétique américain et sur l'économie dans son ensemble. Néanmoins, les installations de GNL sont critiquées en raison de leurs émissions et de leurs exportations de gaz liquéfié dans le monde entier, où il produit également du dioxyde de carbone lorsqu'il est brûlé. Le dioxyde de carbone est l’un des principaux contributeurs au changement climatique.

En France : plusieurs ports d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) existent faisant du pays le plus grand importateur de GNL en Europe. On peut notamment citer les ports méthaniers du Havre exploité par TotalEnergies, de Montoir-de-Bretagne, exploité par Elengy (filiale d'Engie), qui est l'un des plus grands terminaux d'Europe avec une capacité d'importation de 10 milliards de mètres cubes par an sur un total de 34,5 milliards en France et de Dunkerque LNG, qui dispose d'une capacité de regazéification de 13 milliards de mètres cubes par an.
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