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Education: Les personnes transgenres et LGBT+ visées par deux nouvelles lois
Les groupes LGBT+ de Louisiane ont vivement réagi à deux projets de loi controversés nommés 'Women’s Safety Protection Act' et 'Don't Say Gay' ...
PAR ASTEUR.LA, MERCREDI 22 MAI 2024
Crédit : Image par Pixabay
Les groupes LGBT+ de Louisiane ont vivement réagi à deux projets de loi controversés nommés 'Women’s Safety Protection Act' et 'Don't Say Gay'. Selon eux, ces lois enverraient un message négatif aux personnes transgenres, les stigmatisant davantage et les excluant de la société alors qu'ils ont déjà les taux les plus élevés de harcèlement et de discrimination. Elles réduiraient aussi la compréhension et la tolérance envers les personnes LGBTQ+ tout en violant les droits des élèves. Selon les groupes LGBT+, elles auraient également des répercussions sur la santé mentale des élèves concernés qui pourraient développer de l'anxiété, des dépressions et du stress.
Le projet de loi 'Women’s Safety Protection Act' interdirait aux personnes transgenres d'utiliser les toilettes, les vestiaires et les dortoirs publics qui correspondent à leur identité de genre. Des règles similaires s'appliqueraient aux prisons d'État, aux centres de détention pour mineurs et aux refuges gérés par l'État. Adopté, ce texte deviendrait l'un des plus restrictif du pays. Il entraînerait une marginalisation accrue des transgenres les exposant à plus de harcèlement, d'intimidation et d'agression. Les partisans de la loi soutiennent que la définition de 'femme' et 'homme' devrait être basée sur le système reproductif biologique plutôt que sur l'identité de genre.
Le projet de loi 'Don't Say Gay' adopté par la Chambre par 67 voix contre 28 a été transmis au Sénat. Le projet vise à interdire au personnel des écoles publiques de discuter de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre en classe et pendant les activités parascolaires. Il obligerait également les enseignants à utiliser les prénoms d'un élève conformes à son sexe assigné à la naissance. Les partisans du texte estiment qu'il permettra aux parents de décider comment et quand aborder les sujets de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre. Ses opposants avancent qu'il constitue une attaque ciblée contre la communauté LGBTQ+ et qu'il augmentera la stigmatisation de ce groupe.
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